Excellence Monseigneur Philippe OUEDRAOGO, Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, merci d’avoir pris cette initiative géniale de nous rencontrer pour nous connaître et nous écouter.

1. Qui êtes-vous ? Combien êtes-vous dans l'Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes les Sœurs de l'Immaculée Conception de Ouagadougou, Congrégation apostolique et missionnaire. Nous sommes au nombre de 216 dans l’Archidiocèse de Ouagadougou, reparties dans 29 communautés dont 32 en maison de repos à Kossoghê.

2. Depuis quelle année êtes-vous dans l'Archidiocèse de Ouagadougou ?

Congrégation autochtone, nous sommes nées ici à Ouagadougou, donc y vivant et œuvrant depuis la date de fondation, date à laquelle les premières sœurs ont fait leur profession en 1930.

3. Que faites-vous pastoralement au titre de votre Institut ou au sein de l’organisation diocésaine ?

Pastoralement, nous essayons de vivre et de témoigner de Jésus-Christ dans nos milieux de vie et de travail.

Au sein de l’organisation diocésaine, nous œuvrons dans la catéchèse enfance et adulte, dans les Associations et Mouvements d’action catholique d’enfance, de jeunesse et d’adultes comme les CV/AV, la JEC, JTC, JOC, AFC, ACCAO etc., dans l’animation liturgique et la formation des PMC.

Nous apportons notre modeste contribution :

- dans la pastorale sanitaire : certaines de nos sœurs travaillent au Centre Médical Paul VI et dans les dispensaires ;

- dans la pastorale éducative : nous œuvrons avec les laïcs pour l'éveil et l’éducation des enfants et des jeunes dans les écoles maternelles, primaires et secondaires.

- dans la pastorale sociale : nous œuvrons à CARMEN Kisito et dans les orphelinats.

Nous assurons la gestion du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA (CNCPZ).

Beaucoup de nos sœurs ayant travaillé pendant de longues années dans les paroisses sont fatiguées par l’âge et la maladie. Cependant elles contribuent toujours à l'œuvre d’évangélisation par leurs prières, leurs sacrifices, l'accueil et les conseils qu’elles donnent à ceux qui viennent les Visiter.

Au titre de notre Institut, nous participons à la pastorale de l’éducation et de la santé dans l’enseignement pré-scolaire, primaire et secondaire et dans les dispensaires.

4. Quelles suggestions faites-vous pour le bien de la mission « Duc in Altum » ?

Pour le bien de la Mission, nous souhaitons que tous les agents pastoraux surtout les prêtres, religieux et religieuses se tiennent par la main pour annoncer Jésus-Christ. Notre unité sera ferment d'évangélisation.

L’intelligence se cotise, prêtres comme religieuses, chacun a sa pierre à apporter pour l’édification de l’Église. Ceci pour dire que nous souhaitons qu’il y ait une bonne et franche collaboration entre prêtres et religieuses au sein des paroisses qui se manifestent par l’information et la concertation, par exemple, programmer l'année pastorale ensemble.

Savoir apprécier le travail et l’effort des sœurs paroissiales, les intégrer dans la réalisation du plan pastoral. Qu’elles ne soient pas mises devant des décisions déjà prises et arrêtées ou informées à l’Église au même titre que les chrétiens.

Voilà, cher Archevêque, ce qui nous tenait à cœur de partager avec vous. Merci pour cette opportunité et votre attention à nous écouter. Nous sommes toujours disponibles pour collaborer avec vous, Monseigneur, pour la cause de Jésus-Christ. Duc in Altum !

Mère Bernadette ROAMBA,
Supérieure Générale des Sœurs de l'Immaculée Conception de Ouagadougou.