Le Salut du saint Sacrement consiste à adorer le Christ présent dans le « pain eucharistique » à travers une grande hostie solennellement exposée dans un ostensoir ou à travers les espèces consacrées contenues dans un ciboire déposé à un endroit approprié de l’église ou de l’oratoire dans lequel se tient l’adoration. (cf. c. 941). Pendant le temps de l’exposition, les fidèles honorent le Corps du Christ par des prières, des chants, des encensements, le tout entrecoupé de temps de prière silencieuse. L’adoration terminée, si celui qui clôt la prière est un prêtre ou un diacre, il donne à l’assemblée la bénédiction eucharistique. En effet, pour certaines raisons, l’acolyte ou un autre ministre extraordinaire de l’Eucharistie peut être amené à exposer et à reposer le saint Sacrement. Dans ce cas la « reposition » se fait sans bénédiction (canon 943).

Comme l’indique le droit canonique, « en témoignage public de vénération envers la très sainte Eucharistie », l’évêque diocésain peut permettre que soit organisée une procession « dans les rues surtout au jour de la solennité du Corps et du Sang du Christ » (canon 944). L’adoration du saint Sacrement peut aussi se faire sous une forme privée.

Définition :

Le ciboire est le vase sacré, en général muni de couvercle, dans lequel sont gardées les hosties consacrées soit pour être conservées dans le tabernacle, soit pour la communion des fidèles. Le ciboire est différent du calice qui est la Coupe contenant le vin consacré en Sang du Christ pendant la messe.

Abbé Jacob YODA
Archidiocèse de Ouagadougou