Catéchèses et homélies de Monseigneur Philippe OUEDRAOGO lors des Journées Mondiales de la Jeunesse.
Rio de Janeiro (Brésil), Juillet 2013

Introduction

Chers jeunes, vous êtes l’avenir de l’Église. Gardez votre courage. Ne vous laissez pas abattre par la situation mondiale de crise et les critiques de toutes sortes sur les jeunes. A chaque époque, les jeunes sont pris pour cible. Tenez, il y a plus de 3000 ans, un prêtre d’Égypte faisait cette réflexion : « Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d'autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture ».

La jeunesse, c’est le présent et l’avenir de l’humanité et de l’Église !

L’Église a besoin de vous. L’Église veut se faire proche de vous. L’Église sait qu’elle peut compter sur vous, car c’est vous qui formez l’Église. C’est la raison pour laquelle ces JMJ sont organisées à votre intention. Et le thème de cette année, est du reste, une invitation à la mission : « Allez de toutes les nations, faites des disciples » cf. Mt 28,19. Les précédentes JMJ nous ont permis de voir que chaque jeune chrétien porte en lui la joie de croire, la joie d’espérer, la joie d’aimer. Cette expérience de foi, d’espérance et d’amour, vous devez la communiquer à des milliers d’autres jeunes qui sont désemparés, déboussolés, des milliers de jeunes gens et de jeunes filles qui n’ont plus d’espérance. « Allez, de toutes les nations, faites des disciples ». A l’audience générale du 1er août 2001, le Pape Jean-Paul II, s’adressant aux jeunes, leur disait : « Chers jeunes! Vos contemporains attendent la vraie "lumière du monde" (cf. Jn 1, 9). Ne tenez pas votre cierge seulement à l'intérieur de l'église, mais portez le flambeau de l'Évangile à tous ceux qui sont dans les ténèbres et vivent un moment difficile de leur existence » Nous le savons, aujourd’hui plus que jamais, les jeunes vivent des situations difficiles, qu’ils soient dans les pays en voie de développement ou dans les pays développés. Les interrogations ne manquent pas. Comment être jeune et envisager l’avenir positivement ?

1. Joies et souffrances des jeunes

Nous vivons une époque de crise des valeurs. Pour vous en convaincre observez autour de vous. Que remarque-t-on ? L’intégrisme se propage de plus en plus dans toutes les régions faisant front sur la déliquescence des valeurs et prônant un retour à la lettre des Écritures sacrées, une restauration des valeurs à partir du religieux. L’incivisme devient monnaie courante. Les médias ne cherchent plus tant à transmettre des valeurs qu’à présenter une image publicitaire de l’humain. Ils ne nous présentent que l’immédiat et l’éphémère. Le peu que l’on puisse dire c’est que rien ne semble avoir de sens. Or quand plus rien ne semble avoir de sens, c’est que nos valeurs ont cessé de faire l’unanimité et sont à la dérive. Nous n’y sommes pour rien. Nous avons hérité d’une lente déconstruction des valeurs qui a commencé depuis le XVIIIème siècle-siècle des lumières et dont certains auteurs se sont faits les chantres (Voltaire, Nietzsche…). Le saint Père en parle dans sa première encyclique Lumen Fidei (LF, n°2).

Si l’on admet qu’une valeur est ce qui fait l’objet d’une préférence, ce qui est estimé, préféré ou désiré par un groupe de sujets déterminés, il n’y a pas de valeur strictement individuelle. Toute valeur, de ce point de vue, est sociale et les jugements de valeur ont toujours un caractère collectif. On peut en dresser un tableau, non exhaustif mais significatif qui nous permet de juger de la souffrance des jeunes générations qui sont encore à se demander où sont nos valeurs.

Classification possible des valeurs

Valeurs

Exemples

Remarques

Valeurs économiques

L’argent

A une valeur d’usage et une valeur d’échange

Valeurs vitales

La santé, le plaisir vital, respect de la nature

Semble devenir aujourd’hui, l’unique valeur (plaisir sexuel, de la table, du jeu, des émotions fortes.

Valeurs morales

L’honnêteté, la véracité, le courage, la droiture…

Les valeurs religieuses se classent dans cette catégorie, ainsi que les valeurs qui ont une dimension politique telles : la liberté, l’égalité, la fraternité, les droits et devoirs

Valeurs esthétiques

La beauté, l’art, musique

Les musées sont devenus des temples de spiritualité. On ne visite plus une Cathédrale parce qu’elle est la maison de Dieu mais parce qu’elle a une valeur esthétique

 

la clarté, la rigueur, la cohérence logique, la fécondité intellectuelle, l’objectivité…

Valeurs soumises à la dualité

Valeurs affectives

L’amitié, l’amour, le bonheur, la compassion

Les valeurs affectives ne sont pas rationnelles

 

En observant le tableau on remarque que les valeurs sont ce par quoi la vie prend un sens. Si les valeurs donnent un sens, la perte des valeurs est donc la perte du sens. Posons-nous la question : Est-ce à dire que la vie n’a pas de sens par elle-même ? Les valeurs que l’on donne à la vie n’ont-elles aucun rapport avec elle ? Toutes ces questions qui semblent sans réponses jettent les jeunes dans une situation inconfortable dans laquelle ils se débattent sans jamais aboutir à une solution définitive.

Les nouvelles technologies de communication nous ont plongés dans un monde irréel, nous imposant un nouveau mode de relations. C’est là, le danger de s’occuper de celui qui est loin au détriment de celui qui est à côté de soi ; de rechercher ce qui vient d’ailleurs au lieu d’apprécier ce qu’on est et ce qu’on a ; ce danger est imminent. Une nouvelle forme de solitude qui ne dit pas son nom s’installe peu à peu dans la vie de nombreux jeunes. Me direz-vous : « Nous nous retrouvons sur les réseaux sociaux et nous communiquons énormément ». Oui vous communiquez, mais n’est-ce pas une fuite de la réalité, une sorte d’addiction ? On ne peut le nier, le refuge dans les compensations affectives et les addictions deviennent, dans les pays développés et même dans les pays en voie de développement une préoccupation des gouvernants. Cela s’explique en partie par le phénomène de la consommation. Tout nous est présenté comme une chose à consommer. Or quand on est déboussolé, on consomme n’importe quoi. Pour compenser, on est prêt à trouver une valeur absolue à n’importe quel gadget, n’importe quel leurre bombardé dans une campagne de publicité. Moins la vie a de sens, plus on consomme. On ne sait plus quoi ni pourquoi, mais la pulsion de toute manière est réactivée par le milieu en permanence et il n’est pas possible d’y échapper.

Ce besoin de se remplir –même de n’importe quoi– révèle un autre phénomène qui touche les jeunes : le manque de grands idéaux et de modèles positifs. La génération des adultes semblent ne plus servir de modèles aux jeunes et ce à plus d’un titre. Les valeurs prônées par les aînés sont foulées aux pieds par ceux qui les présentent. Les politiques ont montré leurs limites à rester attaché à des valeurs qui comptent pour toute la société. Au lieu de servir, les responsables socio-politiques se servent et se font servir au détriment du bien commun. La culture de l’individualisme trouble les jeunes générations et les emprisonne dans une recherche effrénée de bien-être personnel. Et on le sait, comme l’a affirmé le pape François lors de sa visite à Lampedusa, le 8 juillet dernier « La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d’autrui » et « aboutit à une mondialisation de l’indifférence ».

Fatigués de n’avoir qu’une valeur marchande, qui vaut bien peu de chose dans le grand marché mondial, certains se découragent et tentent se frayer eux-mêmes une issue.

2. Attentes d’une nouvelle espérance

Tous ces comportements révèlent une chose louable chez les jeunes. Ils aspirent à un monde meilleur, à une société plus juste. Leurs attentes sont grandes et fondées. Il reste aux Etats et à l’Église d’entendre leur appel et d’y répondre par des solutions idoines. C’est du reste un appel du Pape Jean Paul II dans sa lettre apostolique post synodale Ecclesia in Africa « La situation économique de pauvreté a un impact négatif sur les jeunes. Ils entrent dans la vie adulte avec très peu d’enthousiasme pour un présent porteur de nombreuses frustrations pour un avenir qui leur paraît triste et sombre… Il faut trouver une solution à leur impatience à prendre part à la vie de la nation et de l’Église » (EIA, 115).

Beaucoup ont compris et commencent à jouer leur partition. En témoignent les propos du président du Parlement européen, Martin SCHULTZ qui affirme : « A mon avis, les gens sont déprimés. Et nous, l'Europe, ne devons pas sous-estimer cela. Si vous avez 28 ans, fait de hautes études pour lesquelles vos parents se sont saignés, et que la société vous dit "désolés, on n'a pas de job pour vous", alors il est facile de comprendre le soulèvement des gens. Nous devons donner de l'espoir aux jeunes. En Europe, le continent le plus riche au monde, il doit y avoir une place pour les jeunes, que diable ! » (Journée du Conseil européen, 27 juin 2013)

A-t-on résolu le problème parce qu’on s’en est indigné ? Non les jeunes attendent principalement le respect et l’égalité de traitement d’une part, et d’autre part, l’exemplarité du détenteur de l’autorité. Les jeunes veulent être reconnus comme capables de comprendre, de s’impliquer et de réaliser. Ils attendent d’être respectés ; ils attendent que leur personnalité et leur opinion soient prises en compte. Faut-il s’étonner que les jeunes ne soient pas enclins à respecter l’autorité parentale ou celle des politiques quand un père interdit de fumer alors que lui-même fume devant les enfants ? Quand le professeur arrive en retard et punit l’élève pour les mêmes raisons ? Quand le chef d’entreprise bénéficie d’un parachute doré alors que les jeunes se font licenciés pour non atteinte de leurs premiers objectifs commerciaux ? Non ! Les jeunes ne supportent pas d’être trompés, qu’on abuse de leur crédulité. Il ne faut pas enlever à la jeunesse sa dimension spirituelle. Paul VI ne nous a-t-il pas prévenu voilà bientôt quarante ans « L’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres … ou s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins » (EN, 41)

La famille n’est plus ce qu’elle devrait être. Tout l’apprentissage de la socialisation, de la maîtrise de soit et d’autres valeurs sont partis en fumée. La sexualité, dissociée de la reproduction est réduite à une simple recherche de plaisir et de bien être personnel. Faut-il rechercher la prolifération du virus du SIDA dans la position de l’Église sur l’utilisation du condom ? Déjà, Ecclesia in Africa donnait cette recommandation : « L’affection, la joie, le bonheur et la paix apportés par le mariage chrétien et la fidélité, ainsi que la sécurité que donne la chasteté doivent être continuellement présentés aux fidèles, spécialement aux jeunes » (EIA, 116)

Mais quand on a perdu toute dimension spirituelle, quand la vie humaine n’a plus d’autre valeur que matérielle, toute évaluation passe par des considérations économiques. Le bonheur devient une valeur économique qui se consomme comme le reste et se mesure à ce que l’on est à même de posséder, d’exhiber ; le bonheur se résume à la sécurité économique, au confort et à la jouissance matérielle. Et des jeunes se laissent prendre à ce piège.

Que de tentatives pour acheter la conscience de la jeunesse par toutes sortes d’artifices pour qu’elle se tienne tranquille. Si elle se révolte, la réaction ne se fera pas attendre : la réprobation diffuse qu’on répète depuis Socrate : « Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. A notre époque les jeunes sont des tyrans » sans oublier le diktat de l’opinion, la pression de l’économie, les imprécations de la religion, la sévérité de la loi, la force de la police, etc. Mais il n’y a qu’une petite poignée de jeunes que l’on peut ainsi contenir. Le malaise reste tout entier.

Pour tous les paumés du système, pour ceux qui ne peuvent pas accéder à la jouissance matérielle, que reste-t-il ? Y a-t-il une autre issue que la marginalité ? L’évasion nihiliste dans la contre-culture ? La dérision systématique ? Le sabotage et la casse ? La toxicomanie et la délinquance ? Que faut-il faire quand la vie n’a plus de sens que celle d’une survie sans espoir et sans lendemain ? Se laisser gagner par la nausée et entraîner quelqu’un d’autre dans sa chute ? Décrocher le fusil du râtelier et tirer au hasard dans la rue? Non, non, non et non. Car il y a quelqu’un qui suit tout cela. Il y a quelqu’un qui peut nous redonner espérance, qui peut nous relever et faire le reste du chemin avec nous. C’est Jésus Christ !

3. Le Christ nous offre la véritable espérance

Mes chers jeunes,

Vous n’êtes pas seuls dans votre combat. L’Église notre mère est à vos côtés. Toute doctrine sociale de l’Église vise à éviter de tels drames et d’amener chaque homme, chaque femme à son plein épanouissement.

Le Père Geraldo Dandici Vieira, Directeur du Département de Théologie de la Puc-Rio, commentant notre thème disait : « Nous vivons dans un monde rempli de marginaux, de personnes perdues qui ont eu un parcours difficile. Une relation intime avec le Seigneur fait jaillir le bien. L’ami du Seigneur rayonne d’un bonheur qui éclaire toute sa vie, tout son être, en le rendant beau de la joie d’être son disciple ».

Oui, une relation intime avec le Seigneur fait jaillir le bien. Dieu écoute la supplication de son peuple qui souffre (Ex 3,7-10). Tout au long de l’histoire du salut tous ceux qui ont mis leur confiance dans le Seigneur n’ont pas été déçus. Et dans ces temps qui sont les derniers, il nous a envoyé son propre Fils, Jésus Christ. Et nous pouvons contempler les actions du Christ à travers les Écritures. Avec le Christ il n’y a point de cas désespéré. Il suffit de le rencontrer pour être libéré.

La maladie ou l'infirmité isole, c'est bien connu. Le malade est enfermé chez lui ou cloué sur son lit. Son entourage l'oublie. L'infirme fait peur et son entourage le fuit; l'infirme a peur et il fuit son entourage. Jésus, lui, passe ses journées à rencontrer les malades et à toucher les infirmes. Il les sort de leur isolement. Comment ne touchera-t-il pas ces jeunes désemparés, exclus et repliés sur eux qui attendent en vain une main secourable ? Jésus est la solution à tous nos problèmes parce qu’il est venu pour délivrer les captifs, les aveugles, les opprimés (cf. Lc 4,18). Les guérisons opérées par Jésus pour les personnes malades sont un signe éclatant de la miséricorde de Dieu sur l’homme. « Le soir venu, on lui présenta beaucoup de démoniaques ; il chassa les esprits d’un mot, et il guérit tous les malades afin que s’accomplit l’oracle d’Isaïe ‘’Il a pris nos infirmités, il s’est chargé de nos maladies » (Mt 8,16-17)

Le péché public est une tare, car il vous taxe, il vous fiche, il vous isole, il vous coupe des gens respectables. Jésus, lui, prend du plaisir à fréquenter ce genre de gens pour les remettre dans le « circuit de l'honnêteté ». Les épisodes de Zachée (Lc 19), de la pécheresse au parfum luxueux (Luc 7,36-50), de la Samaritaine (Jn 4) ou de la femme adultère (Jn 8,1-11), de l’enfant prodigue (Lc 15,11-32) ne nous révèlent-elles pas que rien n’est perdu pour Dieu ? La rencontre avec Jésus restaure et sauve. Ceux qui découvrent la valeur de l’intimité de Jésus rayonnent de joie, et répandent une odeur agréable de sainteté autour d’eux. L’exemple de sainte Thérèse de l’enfant Jésus, une jeune fille, qui a eu une vie courte (24 ans), mais une vie dense, remplie de l’amour de Dieu et du prochain.

Conclusion

Chers jeunes, vous qui êtes ici, vous portez l’espérance de ces jeunes gens et jeunes filles dispersés dans les cinq continents. Vous devez redonner espoir à ceux qui l’ont perdu. La joie de la rencontre à ces JMJ est pour vous le signe que le tableau du monde n’est pas si sombre que l’on le pense, parce qu’il y a quelqu’un en qui vous croyez et qui a adressé à toute l’humanité cette parole : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). Et encore « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6).

Chers jeunes, je vous laisse ces deux exhortations. L’une du pape François et l’autre de Benoit XVI.

« Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes. Un Chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement. Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses mais du fait d’avoir rencontré une personne : Jésus, du fait de savoir qu’avec lui nous sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand les chemins de la vie se heurtent à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables ».

Communicateurs d'espérance, de foi, de charité

Chers jeunes, vous vivez en première ligne les inquiétudes de la saison actuelle de l'histoire, riche en espoirs et en incertitudes, dans laquelle il peut parfois être facile de ne plus trouver la route qui conduit à la rencontre avec le Christ. En effet, de nos jours les tentations sont multiples, ainsi que les séductions qui voudraient étouffer la voix divine qui résonne au-dedans du cœur de chacun. A l'homme de notre siècle, à vous tous, chers jeunes qui êtes affamés et assoiffés de vérité, l'Église se présente comme compagne de voyage. Elle offre l'éternel message évangélique et confie une tâche apostolique exaltante : être les protagonistes de la Nouvelle Evangélisation. Fidèle gardienne et interprète du patrimoine de la foi qui lui a été transmis par le Christ, elle entend dialoguer avec les nouvelles générations; elle veut se pencher sur leurs besoins et leurs attentes pour rechercher, dans le dialogue franc et ouvert, les sentiments les plus opportuns pour parvenir aux sources du salut divin. L'Église confie aux jeunes la tâche de crier au monde la joie qui jaillit de la rencontre avec le Christ. Chers amis, laissez-vous séduire par le Christ; accueillez son invitation à le suivre. Allez et annoncez la Bonne Nouvelle qu'il rachète (cf. Mt 28,19); faites-le avec la joie au cœur et devenez des communicateurs d'espérance dans un monde souvent tenté par le désespoir, des communicateurs de foi dans une société qui semble parfois se résigner à l'incrédulité; des communicateurs de charité au milieu des événements quotidiens souvent rythmés par la logique de l'égoïsme le plus effréné » (Benoît XVI, Discours, Journée mondiale de la jeunesse, 2012, §4)

Méditez-les et « Allez, de toutes les nations faites des disciples ! »

 

Monseigneur Philippe OUEDRAOGO,
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou