Congrégation des Sœurs de Sainte Marie
Région Burkina-Bénin
BP 5142 Tampouy - Ouagadougou 02
Tél. : 50 3518 96

1. Qui êtes-vous ? Combien êtes-vous dans l'Archidiocèse de Ouagadougou ?

La congrégation des Sœurs de Sainte Marie est née en 1823 dans l’Ouest de la France, diocèse d’Angers. Son fondateur, Père Charles FOYER est un prêtre. Nommé curé à Torfou, il constate les dégâts causés par la révolution française. Il est très touché par la misère de cette population éprouvée, qui lutte pour vaincre les difficultés quotidiennes d’une situation de survie pour beaucoup de gens.

Sa proximité et son zèle apostolique le pousse à partager leurs préoccupations et à chercher des solutions pour améliorer leurs conditions d’existence. Il est animé par un désir ardent de faire quelque chose pour la gloire de Dieu et le bien des âmes. La gloire de Dieu c'est l’homme vivant, heureux, debout.

Ce quelque chose se concrétise par la fondation d'une communauté religieuse. Des filles du pays qui se consacrent à Dieu pour soigner les pauvres malades, éduquer chrétiennement, instruire les enfants, les jeunes, s'adonner plus largement aux œuvres de charité, vivre une proximité dynamique avec toutes personnes.

C’est en 1957, qu'à la demande de Monseigneur Joseph BRETAULT, premier évêque du diocèse de Koudougou, les premières sœurs de Sainte Marie sont venues au Burkina Faso, alors Haute-Volta, pour travailler à la croissance de nos jeunes Églises selon leur charisme. Et en 1968, elles accueillaient les quelques premières jeunes filles qui ont demandé pour le postulat, en vue de faire l’expérience de la vie religieuse dans leur congrégation.

Actuellement nous sommes 360 sœurs dont une centaine en Afrique. Nous sommes présentes en France, au Burkina Faso, au Bénin et au Tchad.

2. Depuis quelle année êtes-vous dans l’Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes dans le diocèse de Ouagadougou depuis 1979. Ce sont les besoins de formation qui nous ont amenées à ouvrir une communauté à Ouagadougou. Pendant la première année, les sœurs ont habité sur la paroisse Cathédrale et depuis 1980, la communauté est basée à Widi sur la paroisse Notre-Dame du Rosaire de Kologh-Naaba. Nous sommes une vingtaine de sœurs en deux communautés sur Ouagadougou.

3. Que faites-vous pastoralement au titre de votre Institut ou au sein de l’organisation diocésaine ?

Les sœurs étudiantes assuraient un service de catéchèse en français les samedis après midi, en lien avec l’aumônerie des élèves et étudiants (catéchèse de préparation aux sacrements de l’initiation chrétienne, accompagnement des mouvements d’action catholique comme la JEC et MEJ.

La communauté vit la proximité avec les CCB du quartier : accueille, visite, participation aux événements.

En 1984, notre noviciat avait été transféré à Ouagadougou (Widi). Même pendant ce temps, une sœur de la communauté de formation a participé à l’animation de l’équipe d’aumônerie des élèves et étudiants, (catéchèse, présence dans les établissements de la ville pour instruction, l’approfondissement de la foi des jeunes par l’organisation de conférences, célébrations eucharistiques, sorties, marches de carême, récollection, etc.

En 1991 : déplacement du noviciat à Koudougou mais des sœurs étudiantes ont toujours vécu à Widi et assurent encore la coordination de la catéchèse au niveau de l’aumônerie. Quelques sœurs visitent les malades et les personnes âgées à qui elles portent la communion.

Depuis 1999, nous avons notre maison régionale à Tampouy toujours sur la paroisse de Kologh-Naaba. Là aussi, les sœurs s’organisent avec l’une ou l'autre CCB, pour visiter des malades et des personnes âgées et éventuellement leur porter la communion.

4. Quelles suggestions faites-vous pour le bien de la mission « Duc in Altum » ?

A partir de l’expérience de plusieurs de nos sœurs qui ont participé à l’animation au niveau de l’Aumônerie des élèves et étudiants, nous sommes sensibles à ce monde scolaire. Ce sont eux les acteurs potentiels de la vie et du développement de notre pays, et aussi les membres et les bâtisseurs de l'Église-Famille.

Nous trouvons important pour eux un encadrement effectif pour les aider à grandir dans leur vie de foi par une formation qui les aide à approfondir leur foi, à mieux connaître et aimer l’Église-Famille, et à s'engager par le témoignage de leur vie et une participation active à la mission l’évangélisation.

Il est important de se faire proches d'eux pour les aider à se ressourcer, à s’informer et à se former. Pour ce faire les rejoindre quand c'est possible dans leur lieu d'éducation et de formation ou d'aménager pour eux des lieux de rencontre et d'animation par des moyens simples comme :

- Conférence débat

- Marche de carême par secteur

- Récollection par trimestre

-Sorties de fraternisation

- Célébrations eucharistiques animées par eux

- Mettre en place une bibliothèque avec des livres sur la foi, l’Église, la doctrine sociale de l'Église, lecture spirituelle, témoignages

- Offrir un accompagnement spirituel à ceux qui en ont besoin : des retraites spirituelles brèves pendant les grandes vacances, des sessions et des camps bibliques

- Leur permettre d'avoir accès à la Bible à un prix abordable, etc.

- L’encadrement et l’accompagnement des religieux, religieuses, laïcs engagés pourrait être très bénéfiques pour eux. Nous encourageons beaucoup cette initiative d'offrir aux religieux et laïcs une formation biblique, théologique morale…

- Promouvoir les lieux et les moyens pour une meilleure connaissance de la doctrine sociale de l’Église par tous ceux qui le peuvent.

- Favoriser des lieux de ressourcement spirituels.

Sœur Blandine KAMBIRE,
Responsable Régionale

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