Tout commence par l’inscription et se poursuit par la préparation et la célébration. Les chrétiens inscrivent normalement leur mariage dans leur paroisse d’appartenance : C’est-à-dire là où ils vivent ordinairement selon les découpages du diocèse. En tant que tels, ils doivent être connus des prêtres. Etant donné que le mariage concerne au départ deux personnes, le droit indique qu’il doit être célébré dans la propre paroisse des futurs époux ou de l’un d’eux. Le droit dit plus exactement : « dans la paroisse où l’un ou l’autre des contractants a domicile ou quasi domicile ou résidence d’un mois. (…) ; avec l’autorisation de l’Ordinaire propre ou du curé propre, ils peuvent être célébrés ailleurs. » [1]

Le domicile c’est là où l’on s’installe avec l’intention d’y demeurer définitivement ou là où l’on réside depuis au moins cinq ans. [2] Le quasi –domicile c’est là où l’on réside avec l’intention d’y demeurer pendant au moins trois mois ou le lieu où l’on réside de fait depuis trois mois. [3]

Mais pour certaines raisons bien fondées, les futurs conjoints peuvent décider - en accord avec les prêtres de leur paroisse, dans laquelle le mariage doit être inscrit de toute façon - d’aller célébrer leur mariage dans une autre église du diocèse. Pour cela, s’il n’y a pas d’inconvénient, le dossier y sera simplement transféré. En ce moment, il faudra régler la question de la préparation. Si cependant le mariage doit être célébré dans un autre diocèse, en raison du domicile d’un des futurs conjoints, il vaut mieux que chacun s’inscrive dans sa paroisse avec ses témoins et que l’interrogatoire et les autres documents du conjoint soient envoyés à temps dans la paroisse où le mariage doit être célébré.

Il peut arriver que l’on veuille faire appel à un autre prêtre pour la célébration de son mariage. Officiellement, les prêtres de la paroisse où le mariage a été inscrit doivent être saisis à temps. Sans oublier que le prêtre sollicité doit se signaler aussi à temps aux prêtres de ladite paroisse et recueillir l’autorisation du curé pour ne pas célébrer un mariage nul.

Notes :

[1] Cf. Canon 1115.

[2] Cf. Canon 102, § 1.

[3] Cf. Canon 102, § 2.


Abbé Jacob YODA
Archidiocèse de Ouagadougou
Novembre 2009