L’Eglise reconnaît et respecte tout mariage légitimement contracté : qu’il soit coutumier ou civil. Alors que les conjoints d’un tel mariage peuvent célébrer leur union dans l’église après échec de leur union, chacun ne peut cependant pas le faire avec un autre partenaire, tant qu’il n’est pas prouvé que son précédent lien a été officiellement rompu par un acte officiel et légitime coutumier ou civil. Ainsi pour qu’un mariage religieux puisse être célébré, il faut la certitude que le premier lien a été rompu et reconnu comme tel. C’est la conséquence de ce que l’Eglise appelle un empêchement de lien qui ne vaut pas seulement pour le mariage religieux.


Abbé Jacob YODA
Archidiocèse de Ouagadougou
Novembre 2009