Pèlerinage des chefs coutumiers chrétiens à Yagma le 07-04-2019

Chers Chefs coutumiers, chers frères, chères mamans, chères petites et grandes sœurs, c’est avec joie que nous nous approprions ce thème d’Année, car la Famille est le lieu de la naissance, de l’éducation, de l’épanouissement, de l’acquisition de la sagesse et de la fin de tout homme. Il convient d’en avoir un respect total, une protection jalouse.

Cependant, force est de constater que l’homme d’aujourd’hui n’a plus aucun respect pour la famille. De même, la racine de la famille, ce qui fait famille pose problème, depuis la cohabitation jusqu’à la procréation. Il y a des causes qui dépendent de nous et des causes qui viennent de l’extérieur, que je qualifie des ennemies de la famille, des tueurs professionnels de l’humanité mais du monde africain surtout.

Cinq points retiennent mon attention :

1. Le constat
2. La prise de conscience
3. Des propositions
4. La mise en garde contre les ennemies de la famille et de l’humanité
5. Une prise de position

I- Un constat :

Un déclic nous a poussés à faire un constat amer : A Noël passé, nous avons baptisé 153 Bébés et seuls 41 étaient des garçons. Pourquoi cela ?

Pourquoi il y a plus de femmes que de d’hommes dans notre société d’aujourd’hui ?

Quand nous arrivons à la messe, instinctivement, nous constatons qu’il y a plus de femmes que d’hommes. Ce côté semble réservé au monde féminin et celui-là les hommes. Mais vite, ce côté est plein et ce côté est vide. Les femmes, pour avoir la place, finissent par prendre place là, et on a l’impression d’un envahissement.

Regardez les mouvements d’enfance : que des filles. Ici encore, ça va. Dans les Paroisses de villes, même dans le groupe des Samuels (servants de messe) il y a plus de filles que de garçons.

A l’École B de Boussé, nous constatons qu’il n’y a pas de classe où il y a plus de garçons que de filles. C’est le contraire dans toutes les classes. J’imagine que ce n’est pas la seule école de ce genre.

Dans une école voisine, je constate qu’il y a 12 Enseignants, parmi lesquels trois hommes. Une autre école, le même chiffre dont deux hommes. Comment ces hommes se sentent dans une telle république de femmes ? Imaginons si ces femmes tombent enceinte au même moment, et doivent aller en congé de maternité, en plus des heures d’allaitement… Quelles conséquences cela va faire ?

A la catéchèse, la même différence est très remarquable.

Nous sommes allés constater sur nos registres de baptême (enfants et adultes). Rien que l’Année 2018 qui vient de s’écouler, il y a exactement :

1. Sur le registre des bébés, nous constatons 152 garçons sur 339 au total, soit 187 filles. S’il faut partager, chaque garçon peut avoir une femme et demie.

2. Sur le registre des adultes, nous constatons 150 hommes sur 696 au total, soit 546 femmes. S’il faut les partager, chaque homme peut avoir 3,64 femmes.

Sur les registres de l’enfance et d’adultes 2017 le constat est le suivant :

1. Sur le registre de l’enfance, nous constatons 172 garçons sur 335 au total, soit 163 filles. Là au moins les garçons dépassent les filles.

2. Sur le registre des adultes, nous constatons 200 garçons sur 859 au total, soit 659 femmes. S’il faut les partager, chaque homme peut avoir 3,295 femmes.

Dans le temps, il y avait des guerres qui tuaient plus les hommes ; en Egypte, le Pharaon faisait tuer les garçons des Hébreux et il y avait plus de femmes que d’hommes. Maintenant, il y a ni l’un, ni l’autre.

II Hypothèses après constat

Une première raison, c’est qu’en toutes circonstances, les femmes sont plus engagées que les hommes.

En toutes circonstances, les femmes sont plus visibles car elles sont plus solidaires que les hommes. Elles ont la notion de faire corps, car l’expression « l’union fait la force » est une réalité chez elles.

Tant disque les hommes aiment aller toujours en singleton à cause de leur caractère de domination, de commander avec l’expression : « il n’y a pas deux capitaine dans un bateau ». A l’exception de Tèma Bokin où traditionnellement le chef est une femme, on peut remarquer que nulle part on trouve une femme régner sur les hommes.

Les femmes adhèrent facilement presqu’en toute chose que les hommes. C’est pourquoi une femme disait un jour : « si j’arrive au ciel et que je ne trouve pas ma coépouse, je retourne, car le ciel est fait pour les femmes ».

Deuxième raison, ce peut être la méconnaissance du cycle menstruel par les femmes. Cela pouvait aider à faire attention pour non seulement planifier les naissances mais aussi équilibrer les chiffres quant à la différence des sexes.

Une troisième raison, c’est peut-être qu’il n’y a plus de dialogue dans les foyers. On ne s’écoute pas, l’homme peut ne plus avoir l’avis de la femme en matière de procréation. Là aussi, si la femme maîtrisait son cycle, elle pouvait utiliser la méthode de nos mamans dans l’ancien temps en voyageant à l’approche de la période de fécondité.

Autre raison : sexualité des jeunes, non éduqués à l’abstinence et à la responsabilité, d’où une augmentation du nombre de filles mères (NB : La contraception ne permet pas de lutter contre les grossesses « non désirées ». Au contraire, elle les accentue !!! cf. KONVOLBO)

III. Propositions :  Aider les femmes à redécouvrir leur cycle menstruel

Après ce constat, nous pensons que la connaissance du cycle est très capitale pour l’équilibre dans le foyer. Viendra alors le dialogue pour cette affaire. Une femme est un être cyclé, tant disque l’homme ne l’est pas. Mais, qu’est-ce que le cycle menstruel ?

Il y a trois types de cycles chez la femme : Cycle court, Cycle moyen et Cycle long. Ce qui veut dire que :

1. Le cycle court est de 25 jours
2. Le cycle moyen est de 28 jours et
3. Le cycle long est 30 jours

Le cycle menstruel est composé de cinq périodes :

1. La période morte = Elle peut faire plus d’une semaine.
2. La période d’ovulation = Elle peut faire 3 à 4 jours
3. La période de glaire = Elle peut faire 5 à 6 jours
4. La période d’incubation = Elle peut faire 5 à 6 jours
5. La période d’évacuation = Elle peut faire 4 à 5 jours

La période « morte » est la période correspondant à une saison sèche chez la femme. Pendant ce temps, ce qu’on constate, c’est que morphologiquement, son visage n’a pas de signe particulier, sa température est normale, ses seins sont flasques. Pendant ce temps le comportement de la femme est sans équivoque, même se trouvant au milieu des hommes pour n’importe quel motif.

La période d’ovulation est une période transitoire entre la période morte et la période de glaire. Elle n’a pas le même nombre de jours que les autres périodes. 3 à 4 jours. On peut la comparer à un temps où la saison pluvieuse s’approche et on parle d’une température élevée. Tout le monde a chaud et on se dit : « Il va pleuvoir ».

Cette période est une période chaude de la femme. On peut le constater même en la saluant, en serrant sa main. On parle même d’une période dangereuse. Voilà pourquoi nos mamans ne saluaient pas en tendant la main, car des hommes peuvent le sentir, et comme c’est une période de la faiblesse de la femme, on peut même la violer facilement.

Pendant cette période, morphologiquement, que de changements !

1. Physiquement, on constate un changement sur son visage. Son visage devient beau.
2. La transpiration sur son visage n’est pas très abondante, mais se fait sentir quand même.
3. Son corps est chaud, on dirait qu’elle fait de la fièvre.
4. Les seins prennent une certaine proportion et deviennent un peu plus durs que d’habitude.
5. La femme se sent très bien, très joyeuse, très coquette.
6. Elle a besoin d’affection à ce moment.

Au niveau de son hypophyse, un travail monstrueux se fait : (cf Amour et fécondité p.24 et « Bâng-m-mênga » de l’Abbé Valentin NANDNAABA P 38-39).

1. Il ordonne les glandes mammaires de s’apprêter pour produire du lait, car c’est probable qu’un bébé arrive. C’est pourquoi les seins se gonflent.
2. Il va ordonner à l’ovaire du mois de produire un ovule pour accueillir probablement un spermatozoïde pour le féconder.
3. Il va ordonner l’utérus de préparer de la nourriture pour l’enfant éventuellement qui viendrait s’y nider.
4. Il va ordonner à la vulve de produire la glaire pour permette la circulation facile des spermatozoïdes vers l’ovule à féconder. Cette même glaire se transformera en bouchon pour empêcher le bébé de sortir de sa chambre avant le temps de l’accouchement.

Avec tout ce travail de l’hypophyse, son corps ne peut pas ne pas se chauffer.

La période de glaire appelée aussi perte blanche. C’est la période comparable à une saison pluvieuse. Quand il pleut, tout est favorable à la semence de bien poussé. Là aussi il faut observer les périodes : (cf. Amour et fécondité, p 12-15).

1. Début de glaire (1 et 2ème jour) = glaire pâteuse ne permet pas la circulation des spermatozoïdes. Si des rapports ont lieu pendant cette période, on ne peut faire que des filles.

2. Deuxième période (3ème et 4ème jour) = glaire fluide favorise la circulation des spermatozoïdes mâles d’aller vite féconder et ce sont des garçons. Si malgré tout l’enfant n’est pas un garçon, c’est que, soit les spermatozoïdes femelles sont aussi mobiles que les mâles, ou encore, les rapports ont été faits tout juste au début de la fluidité et les spermatozoïdes mâles ont eu le temps de se fatiguer avant la bonne fluidité. Pendant cette fluidité, les rapports sexuels sont agréables pour les deux, car c’est sans douleur aucune. (Chez les animaux, tant que cette glaire ne coule pas le mâle ne monte pas. Il va toujours embêter la femelle jusqu’à ce que la glaire coule).

3. Troisième période (5ème et 6ème jour) = glaire se durcit et forme un bouchon pour protéger l’enfant pour qu’il ne sorte pas avant le jour J. il n’y a plus de fécondation à ce moment.

Ce que nous venons de dire dépend de la longueur du cycle. Le nombre de jours ne s’égalent pas en fonction du type du cycle.

La période d’incubation : C’est la période qui correspond à la période ou la poule couve ses œufs. C’est pour maintenir le fœtus à une température convenable pour lui permettre de grandir jusqu’à terme. Ou bien c’est fécondé, ou bien c’est raté. Le corps de la femme reste chaud pour maintenir une température qui permette à l’enfant de bien se développer dans le ventre maternel. Une fois les jours épuisés, s’il n’y a pas eu de fécondation, la nourriture de l’enfant qui était préparée dans la chambre de l’enfant va se détériorer, se fermenter et ronger le bouchon qui tombe et la charge coule comme du sang. C’est ce qu’on appelle la perte rouge. Mais s’il y a eu fécondation, l’enfant reste jusqu’à l’accouchement.

La période d’évacuation ou perte rouge : C’est l’évacuation de la nourriture détériorée qui était préparée pour l’enfant. Il sort sous forme de sang. Avant de sortir, certaines femmes sentent une douleur pelvienne très vive. On appelle alors des règles douloureuses. Du fait que c’est une nourriture détériorée, il sent très mauvais et il ne passe pas inaperçu. C’est à partir de cette période que les femmes peuvent compter les jours et dire que leur cycle commence tel jour et se termine tel jour.

Il y a des perles qui permettent de compter son cycle. (cf Manuel de préparation au mariage, p. 205).

- Il faut que les hommes réapprennent à lire les signes sur les femmes.

- Il faut qu’il y ait le dialogue dans les foyers.

- Il faut modérer la consommation d’un certain nombre d’aliments qui poussent l’homme et ou la femme à créer l’orgasme, à créer énormément des spermatozoïdes qui poussent l’homme à l’incontinence sexuelle : La bière, le ochata, le jus de la noix de coco, la patate crue, l’arachide fraiche crue, le manioc cru, le kiogo, les poulets ou poisson au rabillé…

- Le dialogue en famille permet au couple d'accepter sans difficulté de s'abstenir pendant la période dangereuse. La présence des deux conjoints est d'ailleurs demandée lors des formations aux méthodes naturelles de régulation de naissance. Ceux qui utilisent des préservatifs pendant cette période doivent savoir que le préservatif n'est pas fiable et son emploi n'est pas conforme à la foi catholique (cf. Le préservatif n'est pas efficace à 100% (preuves scientifiques) et Aperçu des méthodes de contraception).

IV. Mise en garde contre les ennemis de la famille

Au niveau local :

1. La précarité de la vie a fait que ni maman, ni papa n’a Depuis que nous avons accepté notre devise : « La Patrie ou la mort, nous vaincrons », nous avons aussi opté pour la destruction de la famille. Lorsque le mari travaille à Fada et la femme travaille à Orodara, où est la famille ?

2. Au nom de la Patrie, le mari est affecté à Fada et la femme à Banfora. C’est un couple géographique. Les enfants sont les premières victimes de cette situation, car ils manqueront toujours de quelque chose des parents : l’affection soit de la part du papa qui pense qu’il est mieux que les enfants restent avec maman, ou l’inverse.

3. La fidélité conjugale est mise à l’épreuve de part et d’autre. Physiquement les enfants peuvent ressembler à papa ou à maman, mais pas de caractère. Personne n’est disponible pour l’éducation des enfants.

Au niveau externe :

Les Lobbys (les mauvais riches qui veulent transformer le monde selon leur goût) se permettent d’imposer leurs lois à toute la société humaine. Ce sont eux qui ont créé le « genre ». Le genre n'est pas à réduire à la promotion de la femme comme on le laisse penser dans les média burkinabè. C'est une réalité diabolique qui abêtit l’homme, le rendant plus animal qu’un animal ayant cornes et sabots. Blaise Pascal disait ceci : parmi les animaux, l’homme est le plus animal qui est capable de manger sans avoir faim, de boire sans avoir soif, et même de faire l’amour quand il ne faut pas ». Le phénomène genre vient confirmer ces propos et va même au-delà. Les dix commandements en disent tout :

1- Tu adoreras le genre et tu l’aimeras plus que tout !
2- Tu prononceras le nom du genre avec respect !
3- Tu sanctifieras tes jours par la jouissance de la chair !
4- Tu oublieras ton père et ta mère et tu les appelleras individu n°1 et individu n°2 !
5- Tu avorteras autant que tu veux !
6- Tu commettras les rapports sexuels avec tout individu qui le désir !
7- Tu voleras des enfants aux couples hétérosexuels pour donner aux couples homosexuels !
8- Tu combattras toute vérité qui contredit le genre !
9- Tu forniqueras avec la femme d’autrui !
10- Tu priveras de l’aide à celui qui est contre le genre !

Le plus grand commandement du genre : « Tu adoreras ton sexe de tout ton cœur et tu jouiras du sexe de ton prochain pour toi-même » !

La médecine s’en mêle pour permettre le non-respect du corps humain. Plus graves apparaissent les nombreuses propositions « d’une reconnaissance généralisée, à l’échelle mondiale, d’un droit à l’avortement sans restriction aucune » : ce qui va bien au-delà de ce que consentent déjà, malheureusement, certaines législations nationales.

La fondatrice du planning familial, Margaret Sanger, disait : « l'acte le plus charitable que puissent faire les parents d'une famille nombreuse à l'un de ses nourrissons est de le tuer ». Margaret Sanger a été la première Présidente de la Fédération Internationale du Planning Familial, qu'elle a créée en 1952 jusqu'à 1959. Elle l'a écrit, en anglais, en 1920. Pour ceux qui veulent retourner à la source, les mots exacts étaient les suivants : "The most merciful thing that the large family does to one of its infant members is to kill it". La même Margaret Sanger a fait la promotion de l'"élimination des handicapés, des défavorisés1 et des enfants noirs".

La médecine esthétique a contribué à mettre un système qui permet la transsexualité (transformer l’homme en femme et l’inverse aussi). C’est parce que l’article 4 des 10 commandements du genre : « Tu oublieras ton père et ta mère et tu les appelleras individu n°1 et individu n°2 ! » car le père et la mère peut changer son sexe du jour au lendemain. Tu l’appelleras quoi maintenant ?

L’euthanasie est admise un peu partout dans le monde comme palliatif pour soulager la souffrance des malades…

Ces Lobbys veulent décimer le monde noir en utilisant des aliments, des ingrédients comme les cubes ou arôme magies, pour boucher les trompes des femmes en âge de procréer. Et partant, combien de femmes souffrent aujourd’hui de cancer, des fibromes, de manque de fertilité,… que de couples sans enfants aujourd’hui !

Ils ont inventé des pilules, des implants abortifs et qui exposent les femmes à des différents types de cancers… cf livret de l’Abbé KONVOLBO « ce qu’on ne vous a jamais dit » ou le dépliant (contraception, une politique mensongère et destructrice. SOS sauvons l’humanité).

Ils ont inventé des systèmes diaboliques pour affaiblir la puissance des hommes…

Ils ont inventé des systèmes machiavéliques pour stériliser les jeunes enfants dès l’école primaire, puis dans les collèges.

La mise à disposition des méthodes contraceptives que l’état va gratifier pour permettre la large diffusion dans le monde scolaire et jeune en dit tout. C’est une souscription de notre gouvernement à la réduction de notre pauvre peuple ignorante que l’on conduit comme des moutons à l’abattoir.

D’ici 20 ans, que deviendra la courbe démographique dans notre pays ?

Ils ont créé des ONG, des groupes pour favoriser l’avortement même si au Burkina, il est interdit. Citons « Marie Stopes… ».

Les tueurs sont partout dans notre système éducatif, sanitaire, communicatif… pour barrer la route à quiconque militera contre. Déjà, beaucoup de chrétiens, chrétiennes ont déjà perdu leur emploi au Burkina, pour avoir décrié ce système macabre et refusé de s’aligner dans les rangs. Oui, Ben Sirac le Sage disait ceci : « Si tu veux servir le Seigneur, prépare ton âme à l’épreuve. Fais-toi un cœur droit, arme-toi de courage, ne te laisse pas entrainer, au temps de l’adversité… car l’or est éprouvé dans le feu, et les élus dans la fournaise de l’humiliation » (Si 2,1-5).

V. Prises de positions

L’Église a toujours rejeté toutes ces méthodes contraceptives qui vont contre le respect de la vie. Dès le 27 mars 1967, le Sait Père le Pape Paul VI faisait remarquer le développement considérable de la population mondiale et des conséquences que cela pouvait engendrer. Il publie sa lettre encyclique « Populorum progessio » et dans ses pages p16 art 39 insistait aussi sur question démographique, voir aussi l’art 30 sur la violence faite à l’humanité. Déjà, les violences sont faites sur les enfants et la population.

Une année après, il publie une autre lettre encyclique « Humanae Vitae » le 25 juillet 1968 pour situer le peuple de Dieu.

Cette Encyclique a rencontré une opposition et des contestations en son temps par la médecine, mais aussi par certains dignitaires de l’Église, tout comme des scientifiques, des démographes… Par cette Encyclique, l’Église disait « non » à la contraception. Ce « non » solennel à la contraception était un « non » à la destruction de l’homme et un « oui » non moins solennel et public à l’authenticité paradoxale de la naissance et de son devenir (HV p5, déjà à l’introduction de l’ouvrage).

Certains pensaient que le Pape Paul VI ignorait les problèmes qui se posaient dans l’amour conjugal, le rapport de l’amour avec la vie, que l’encyclique veut répondre du point de vue de la moralité, c’est-à-dire du point de vue de l’authenticité totale de l’homme (cf Introduction art 1 §8). L’art 2 §1 de l’introduction est plus que claire. « A la question : l’amour conjugal, s’il veut être moral, c’est-à-dire s’il veut respecter en lui l’intégralité spirituelle de l’homme, doit-il respecter en chacun de se actes le rapport de l’amour à la vie ?

Paul VI vient de répondre : Oui ! Toujours ! En effet, explique l’encyclique au §12, par sa structure intime, l’acte conjugal, en même temps qu’il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme. C’est en sauvant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de naturel et véritable amour, et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental » (Art 2§1 p13-14).

Le §17 est intitulé : « Graves conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité ». Tout le paragraphe en dit tout. Face à ce phénomène proposé et imposé à notre peuple par ces puissances diaboliques, nous croyons que c’est un phénomène nouveau que « notre gouvernement » nous inflige. Non, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, disait l’Ecclésiaste. Cette encyclique est sortie huit (8) ans après notre indépendance. Ce même document interpelait aux pouvoirs politiques à son §23. Aux hommes de la science à son §24 ; Aux époux chrétiens à son §25 ; Aux médecins et au personnel sanitaire à son §27 ; aux Prêtres §28 ; aux Évêques §30.

D’autres voix comme celle de Monsieur l’Abbé Jean Emmanuel nous propose son livre : « Ce qu’on ne nous a jamais dit sur la contraception » en 2016.

A sa suite, une autre voix, celle de Monsieur l’Abbé Olivier COMPAORE a aussi écrit « La contraception et l’avortement : un bien ou un mal pour l’humanité ? » le mariage à la croisée des chemins : Volume : VIII les chapitres II, III et IV… Tous ces écrits traduisent la volonté de Dieu et de son Église.

C’est sûr que l’Église ne peut pas dire autrement, si elle est vraiment l’Église de Jésus Christ qui disait ceci, à cause de moi, on vous trainera devant les juges et les puissants de ce monde…

Bibliographie

1. Populorum Progessio : Lettre encyclique de sa Sainteté le Pape Paul VI sur le développement humain des peuples. Il introduit la question sociale qui est un phénomène mondial. Il date du 26 mars 1967.

2. La régulation des naissances « Humanae Vitae ». Encyclique du 25 juillet 1968 du Pape Paul VI. Edition du centurion.

3. Politique Nationale Genre. Décret N°2009 – 672 PRES/PM/MEF/MPF portant adoption du document. Visa CPN 0515 du 29-07-09 signé Blaise COMPAORE Président du Faso.

4. Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO « Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la contraception ». Paru en deux parties dans le quotidien Notre Temps. N°539 et 540 des 22 et 23 mars 2016.

5. Abbé Olivier COMPAORE : « La contraception et l’Avortement : Un bien ou un mal pour l’humanité ». Le mariage à la croisée des chemins : Volume VIII. (Collection : Le mariage : Ombres et lumières, septembre 2018.

6. Province Ecclésiastique de Ouagadougou. Manuel de préparation au mariage, livre du Moniteur. Paru en Mai 2016.

7. Dépliant : « Contraception. Une politique mensongère et destructrice, SOS – Sauvons l’humanité. Ce dépliant définit la contraception, présente les pilules, les implants, les piqures et les méfaits de ces méthodes. Il est édité par la commission épiscopale Justice et Paix- Burkina, BURKINA FAO.

8. Dépliant : SOS ! Au secours ! Genre nous détruit le mariage, la famille et la société ! Ce dépliant définit le genre avec ses 10 commandements, présente les conséquences néfastes de la politique menée par les adeptes de l’idéologie du genre. Ce dépliant propose des manières pour vivre le mariage normal et la famille normale. Il est édité par la « commission justice et Paix » Archidiocèse de Ouagadougou

9. Mercedes Arzu Wilson : « Amour et Fécondité ». Méthode d’ovulation, une méthode naturelle pour la régulation des naissances. C 1986 Mercedes Arzu Wilson. BBE. FAMILY OF THE AMERICAS FONDATION 1150 Lovers Lane, PO Box 219, Mandeville, Louisiana 70448 (504)626-7724

10. Abbé Valentin NANDNABA : « Apprends à te connaitre »

11. Le cours du Père Joseph SAWADOGO, Père de Saint Vincent de Paul, Biologiste à l’USTA

 

Abbé Gabriel NIKIEMA,
Archidiocèse de Ouagadougou

 

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